7 juillet, nouvelles de la situation en Ukraine

Voici une carte des deux régions perturbées par les séparatistes en Ukraine. On peut y voir que la zone contrôlée par les séparatistes russes de réduit. L'Ukraine n'a toujours pas fermé la frontière et les groupes terroristes reçoivent régulièrement des provisions et des munitions.

Sur la carte, vous verrez la ville de Slaviansk. La guerre a commencé quand les russes ont pris cette ville et en ont fait leur fief en avril, mais après trois mois de défense, hier les russes ont quitté la ville et maintenant tout le monde se demande pourquoi. Slaviansk était la porte vers le reste de l'Ukraine d'où les russes auraient facilement pu accéder au sud et à l'est du pays. Peut-être qu'à ce point, Poutine pensait qu'il pourrait être possible d'occuper l'Ukraine comme les russes l'ont fait du Donbass. Par la suite, comme l'armée ukrainienne est devenue plus menaçante, Poutine a abandonné cette idée et il devient donc inutile de garder ce bastion éloigné. L'abandon de Slaviansk signifie que ce dessein est abandonné mais Poutine ne peut pas perdre ainsi les défenseurs d'une douzaine de villes comme Slaviansk, Kramatorsk, Artëmovsk, Konstantinovka et d'autres, défenseurs qui se sont repliés sur Donetsk et Louhansk pour en faire leurs nouveaux bastions.

Pourquoi cela ? Je suppose que Poutine voudrait que ces villes deviennent de nouveaux Sarajevo, puis ensuite, il demandera à l'ONU la permission d'envoyer des troupes pour maintenir la paix dans ces villes, ce qui lui permettrait de sauver la face en Russie.  Ces jours-ci, les russes sont très en colère contre Poutine qui n'est pas capable de remporter la victoire. A défaut de victoire, un conflit qui s'enlise ferait l'affaire. Les russes seraient satisfaits si le Donbass devenait une nouvelle Transnistrie, mais ce serait un grand désastre si l'Ukraine vainquait les séparatistes. De toute façon, l'occupation de l'Ukraine n'est plus une option, sinon les russes n'auraient pas abandonné Slaviansk.

A présent, les russes vont tenter de jouer la carte de Sarajevo dans une guerre sanglante, de longue durée. Pour éviter cela, l'Ukraine doit agir rapidement. Plus vite ce sera terminé et moins l'ONU risque de de se fatiguer et se lasser d'elle.

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