Introduction

Baty-Khan

Pièces - Bijoux

La résidence des tombes

Les tombes des soldats

Le bunker N205

Kiev fortifié

Le bunker de fer

Le bunker inondé

Sur la route des fouilles

Un tranquille six-coups

Le bunker dans le lac

L'aspect de Scooturo

La fosse à ordures

La bouteille enchantée

Le conseil de Sophocle

Chuchin

Les collines hantées

Ivan Kupala

Sur la ligne de défense

Scooturo aux urgences

General Vlassov

Fouilles dans le marais

A l'attaque !

Le bunker d'artillerie

Ma meilleure relique

Le presse-purée

Le casque 1935

Les sépultures de l'argent

Das Reich

La bague à tête de mort

Le champ de bataille de Korsun

Sherman

La Croix de Fer

Les Anarchistes Ukrainiens

Le sabbat des Sorcières

Mes trophées

Baby Yar

La tête de pont de Luteg
 

Général Vlassov.

La propagande soviétique crée des images de traîtres avec la même profusion que celles de héros et souvent il n'y a eu personne pour mériter ces épithètes.

L'une des raisons pour lesquelles les bunkers furent oubliés et négligés provient du conflit personnel entre Staline et l'homme sur la photographie. C'est le général Andrey Andreyevitch Vlassov qui commandait toutes les zones fortifiées de Kiev.

A l'époque soviétique, le nom de Vlassov était synonyme de traître. Tous les Vlassov ont été des personnes malchanceuses, ils avaient à expliquer qu'ils n'étaient pas parents du Général Vlassov le Traître. Même pour leurs papiers officiels, quand ils apposaient leur signature, ils précisaient souvent : pas parent du Général Vlassov.

Il n'est toujours pas réhabilité. Statuer sur qui est cet homme est une question que l'histoire devrait reconsidérer. Il fut un meneur militaire doué, rebelle, un homme avec des idées.

Vlassov remarqua que des millions gens étaient morts sans raison. Sa perception était que libérer l'Union Soviétique de l'emprise de Staline était plus important que de se défendre des attaques d'Hitler. Avec l'aide des allemands, il leva une armée de prisonniers soviétiques et plus tard des milliers de dissidents se joignirent à son armée. Le jugement soviétique a été cruel.

Il fut condamné à mort en 1946.

 

L'histoire soviétique présente la bataille de la zone fortifiée de Kiev comme un échec du Général Vlassov. C'est pourquoi, plus tard, les bunkers furent abandonnés et leur histoire oubliée.

De mon point de vue, il s'efforça de ne pas faillir. Les allemands ne brisèrent pas les lignes défensives. Ici, pour la première fois dans cette guerre, l'armée soviétique contre-attaqua, surpassant l'attaque de la guerre-éclair d'Hitler.

L'Armée Soviétique commença une retraite des zones fortifiées parce que l'armée allemande maintenait son avance vers l'est. Les villes tombaient les unes après les autres et bientôt Kiev fut en danger d'être prise. Staline ne voulut pas battre en retraite bien que les stratèges du Kremlin l'aient averti de la catastrophe. Staline ne donna jamais l'ordre de se retirer. La décision de la retraite fut prise par les maréchaux et fut prise trop tard.

Chacun espérait qu'ils pourraient s'ouvrir une route au travers, mais une armée de réfugiés, militaires et civils se déplaçait à quelque 70 km à l'est, et elle fut bien piégée dans ce qu'on appela "l'Encerclement de Kiev" et plus de 600.000 moururent ou furent faits prisonniers.

 

Nous sommes au village de Borshov.

Les troupes soviétiques avaient prévu de franchir la rivière Truberg à cet endroit. Quand elles arrivèrent, elles découvrirent que le pont indiqué sur les cartes n'existait pas. C'était une erreur de topographie. Les colonnes ont été bloquées sur les berges marécageuses et pilonnées sous le bombardement.

Dans cette bataille, les généraux se tenaient aux côtés des soldats, luttant pour briser l'encerclement. Le commandant de toutes les Armées Soviétiques du Sud-ouest, Kirponos, mourut la carabine à la main.

La seule échappée réussie au travers de l'encerclement fut menée par le Général Vlassov.

 

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